La 1000 Poclain est une machine hors norme. C’est la plus grosse pelle hydraulique produite par une société française.
Le TP8 Richard Continental est un modèle très peu diffusé. Introduit en 1960, il utilise la base du CD8. Cette machine avait été récupéré par une association qui devait l’offrir à l’Algérie au moment du tremblement de terre.
Le Nordest SD 40 a été donné à Christian par Christophe (contre bons soins) qui l’a entièrement revisé. Le cabanage a été refait à l’identique par Stéphane.
La pelle Richier H52 est sortie en 1980. Avec un peu plus de 30T, c’était la plus grosse pelle produite par Richier. Cette machine a appartenu à la société de démolition Dir à Lyon.
Dernier prototype fabriqué par CMC, ce BC 21 n’a jamais pu être utilisé, car il avait été saboté à la fermeture de l’usine en 1976.
Le Somua MTP a été récupéré chez un collectionneur de camions du Sud-Ouest. Le moteur Somua D615H de 150 cv a été changé et la benne a également été refaite. Les pneus avant sont identiques à l’original.
Cette machine, principale concurrente des Poclains appartenait à Maurice Béthoud qui l’avait pratiquement entièrement restaurée. Le porteur, un Fédéral des Surplus a été repeint aux anciennes couleurs de la société Delmonico Dorel.
Plus difficile à trouver que le P10, cette machine appartenait à l’entreprise Guenard situé à l’est de Paris. La chaîne cinématique était du Clark, cette chargeuse laissera de bon souvenir à ces utilisateurs. Le prix était en plus très compétitif.
Le CD10D à sa sortie en 1962 était le plus gros bull jamais construit en Europe, le CD10D sera le dernier bull vraiment nouveau chez Continental avant la fermeture de l’usine. Mécaniquement, il ressemble beaucoup au TD25 International.
Noralpe est une marque du groupe Richier. Cet engin appartenait à Maurice Bethoux qui l’a entièrement reconstruit sur le plan mécanique. Le T25 est une machine qui a été très peu diffusé. Au même titre que le T35, ce sont les 2 seuls modèles crée par Noralpe et non fabriqué sous licence Vender. En 1963, Richier arrêtera la fabriquation des bulls et vendra l’usine de Grenoble à Caterpillar.
CMC était une marque du groupe Poclain entre fin 1969 à début 1976. Les chenillards CMC était très performants par rapport à la concurrence de l’époque, surtout avant que l’hydraulique ne monte en température. Ces machines, très maniables et en avance sur leur temps, n’ont pas connue une carrière suffisamment longue pour être mise au point.
La version butte n’existant pas en série, elle a été fabriquée spécialement pour les carrières de talc de Luzenac. Une scierie l’avait ensuite rachetée pour manutentionner des troncs.
Cette machine provient de chez Codimatra, elle était en très bon état hormis un moteur de chenilles à changer.
ADN a construit des tracteurs sur chenilles de 1947 à début 1953. En dépôt de bilan ils ont été repris par les usines de St Chamond qui ne produira que les petits modèles. L’ADN 14 sera fabriqué en très petite série. La machine que l’on a récupérée servait de banque de pièces. Il manquait les galets, le moteur de lancement … Elle est en restauration depuis 2007. Plus de 2000 heures de travail vont être nécessaires pour la remettre en état.
Il a été construit en 1972, il pèse 39,5 tonnes et fait 635 cv. Il était réputé pour être le plus fiable des dumpers Berliet. Seulement 19 exemplaires ont été produit de 1968 à 1972. Il provient des carrières Charoy à Gudmont (Haute-Marne) qui l’avait d’occasion à l’Area. Berliet a été racheté en 1974 par la régie Renault qui abandonne la fabrication des dumpers après 15 ans de production.
Elle travaillait en carrière dans le sud-ouest. Elle est montée avec des tuiles très étroites. Le châssis était très abimé, ce qui a demandé un gros travail de chaudronnerie et le moteur Cummins a été changé. Ce qui importait beaucoup c’était le Poclain moulé dans la masse.
La Poclain 300 CK a très peu d’heures, environ 2500. Elle travaillait dans une entreprise sur la région lyonnaise et sa remise en état fut assez simple.
La Poclain 125 PB travaillait au chargement de betteraves au nord de Paris. Elle était en très bon état lorsqu’on l’a récupérée.
La Poclain TYA a été récupérée dans le centre de la France avec l’aide de Pascal Fernandez, elle était tournante, mais avoir deux machines a été très utile pour pouvoir en rénover une.
Yumbo était plus en avance que Poclain avec la Y80, dont le prototype, la Y550 DP était en 1957 la plus grosse pelle hydraulique au monde avec ses 19 tonnes. Michel Feutrier connaissait une épave de Y80, ce qui nous a permis de récupérer une partie des tuiles moulées qui était en très bon état.
Si Case n’était pas intervenu dans la vie de Poclain, la 101 aurait été la continuité de la gamme 61 – 81 – 101. Seules quelques pelles à chenilles ont existé, aucune à pneu. Celle-ci est une 1088 modifiée, le contrepoids a été meulé.
Découvrez la restauration de la Poclain 90CKB. Ce modèle n’a peut-être jamais été vendu en butte, elle existait au catalogue. C’est ce qui fait l’originalité de ce modèle. La série B avait beaucoup moins de fuites que la série A. Le godet a nécessité à lui seul plus d’heures de travail que le reste de la machine.
La P43 était la plus petite machine de la gamme. Celle-ci travaillait sur Lyon, elle était dans un état exceptionnel. Elle a bientôt 40 ans et ne fait pas son âge !
Tout le monde la connaissait, la pelle Bondy 6 était au bord la nouvelle déviation vers Toulouse, qui a été réaliser pour transporter les pièces de l’Airbus A380. Le propriétaire n’étant pas très raisonnable sur le prix, il a fallu être patient. Ce modèle fut le dernier modèle fabriqué par Bondy avant qu’ils arrêtent leur production pour importer du matériel russe (Bondy Mach). La restauration fut assez compliquée, moteur bloqué, châssis tordu, pignon usé …
La GY 120 était la plus grosse pelle à pneus de la gamme fabriquée en série. Elle est particulièrement rare lorsqu’elle est montée en butte. Elle a été récupérée chez Codimatra.
Très peu de Bondy 6 ont été fabriqué car c’était une machine mal conçue et très chère à fabriquer. Il a été récupéré à Niort, rouillé mais complet. Le moteur était bloqué et notre ami Christian a passé beaucoup d’heures pour le reconditionner.
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